On commence donc sur le ton du pastiche de bon gout, de l'exercice de genre franc et efficace, ludique, sans détour, et c'est assez réjouissant. Malheureusement on s'en écarte subitement, comme il est de si bon ton quand on est un réalisateur de talent, pour surprendre le spectateur! Et là c'est le drame, car le protagoniste devient l'invité illégitime d'une histoire sans queues ni têtes ni morale, d'abord chiante à mourir, puis inutilement violente et "moderne". Ce qui a débuté comme un exercice cinéphilique endiablé finit en tentative ridicule de nous ressortir le poncif "Drive" du rapport à la violence et papati et patata...