Comme je suis content de ne pas avoir vu la bande annonce, qui devait divulguer tout le film ! Ayant décidé de voir ce film seulement car l'affiche m'intriguait, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Et je n'ai pas du tout été déçu.
Colossal commence comme un de ces innombrables films indés où l'héroïne citadine retourne, après des années, dans sa petite ville natale pour se ressourcer (j'avoue que ce genre de films fonctionne sur moi). Mais on part assez vite dans le surréalisme, et les personnages évoluent assez rapidement (en bien ou en mal) : on se rend compte que les protagonistes masculins sont tous des connards, à l'exception peut-être de Garth, qui aurait pu être légèrement plus développé. Je n'en dévoile pas plus pour ceux qui n'ont pas vu le film, car je pense que je l'ai beaucoup apprécié du fait que je ne savais pas du tout ce qui m'attendait.
En conclusion, tour à tour coming-of-age movie, kaiju movie, revenge movie et film-métaphore (le combat contre l'alcoolisme), Colossal enchaîne les genres différents, étrangement cela fonctionne très bien et nous donne un film très original.