Le Conan de Marcus Nispel est une insulte filmée, une immondice boursouflée d’orgueil où chaque plan hurle sa médiocrité comme un ado qui découvre le mode ‘épique’ de Premiere Pro. C’est du sous-Hercule de série Z, sans la moindre once de passion, de style ou même de compréhension du matériau d’origine.
Jason Momoa passe le film à grogner comme un mixeur en surchauffe, tandis que la caméra, possédée par un caméraman épileptique sous acide, tente désespérément de cacher le vide intersidéral du scénario. Il ne reste rien : pas d’émotion, pas de rythme, pas d’idées. Juste une gerbe numérique qui pense qu’un ralenti mal foutu et une épée CGI font une légende.
Marcus Nispel, si tu lis ça : rends l’argent. Rends les heures volées. Et surtout, rends Conan sa dignité, espèce de fossoyeur de mythes.