Creed II: L’Héritage ou Rocky IV: 30 ans plus Tard

Séduit par le premier Creed pour l'histoire qu'il raconte dans la continuité de la saga Rocky, ce Spin Off de la fameuse saga de boxe se dote donc d'un nouvel opus attendu mais aussi redouté.


Si Sly avait enchaîné avec succès sur 6 Rocky de valeurs inégales mais tous attachants, cette nouvelle saga axait sur le fils d'Apollo Creed avait renouvelé le mythe du Boxeur bagarreur et insufflé un vent de modernité et jeunesse bienvenu.


Le pitch de Creed II avait de quoi inquiéter un peu, faire revivre la confrontation par progéniture interposé de la Machine de l'Ex-URSS as Drago contre le champion du Monde Libre Creed, ... Mouais, c'était pas gagner d'avance quand même. Surtout que si Rocky IV est très spectaculaire, il en reste pas moins très primaire, primitif même et si l'entrainement et le combat final est resté dans les annales ainsi que la chute tragique d'Apollo Creed c'est quand même l'un des plus faible de la saga....


Quoi ici on va nous refaire le coup, ... 30 ans plus tard !!!!! Ben en fait non, Drago n'est plus le champion de l'Union Soviétique, sa défaite a sonné le glas de sa puissance et de sa vie privilégié. C'est devenu un looser qui a tout perdu: Gloire, reconnaissance, amour, respect. Ludmilla l'a quité le laissant avec leur fils esseulé, abandonnés pour poursuivre son ascension sociale auprès de intelligentsia du Parti. Dés le départ, bizarrement, on nous dépeint le portrait d'un homme et de son fils bléssés, meurtri dont la boxe est un échappatoire obligatoire, .. Le Seule. Ivan Drago a reporté tous ses espoirs sur son fils pour regagner tout ce qu'il a perdu. Adonis entre en scène furtivement, fugacement, délicatement presque à pas feutré dans ce début de film, pour poursuivre son ascension vers la Gloire guidé par Rocky et Bianca pour atteindre le Graal du Boxeur émérite : le titre du Champion du monde.


L'entrée en matière surprend, ... Quoi c'est qui le héros ? C'est Creed ou c'est Drago ? Et oui, loin du manichéisme agaçant de Rocky IV, Stallone et Caple arrondisse les angles pas d'anti-héros, juste 2 familles qui veulent le meilleur pour leur rejeton dans le monde du Noble Art.


Creed II surprend avec une entrée en matière, le film s'attache ensuite a remplir le cahier des charges bien huilé de la Saga, la rencontre entre le fils du père déchu et la haine revancharde de l'orphelin devenu champion atteint des sommets et on craint un peur un copier/collé du chapitre IV. Mais non, Stallone est plus malin que ça, ... Plus roublard aussi, on est dans les sentiers battus mais pas tout à fait. Si après les questionnements et remises en question du champion abattu , l'Animal reprend du poil de la bête, Le combat revanche va se dérouler en Russie, arfff, il va devoit aller s’entraîner la-bas, ... déja Vu !!!!! Et Nonnnnn !!! Ici il part justemùent dans le desert du Nevada, il échappe au froid mais c'est pour affronter une chaleur digne de l'enfer pour se remettre sur pied et defendre son honneur, son titre et surtout la figure du Père.


Si le point fort des Rocky, est justement cet entrainement rédemption, ici, le passage est un peu occulté pour laissé place aux valeurs chères à Stallone, La Famille, l'Honneur, le Travail, l'Humilité et la Résistance à l'Effort et à la Douleur. Mais pour nous, ce passage obligatoire est un peu frustrant. En effet, l'entrainement est un peu vite expédié mais c'est pour mieux nous mettre dans l'ambiance d'un match titanesque.


Pour ne pas déroger à la règle, le savoir faire du réalisateur et de Stallone nous donne un match haletant, pleins de rebondissement jusqu'à un final inattendu, humain, émouvant....


Bref, Tout comme les ROCKY, CREED sous l'impulsion de Stallone et de sa Star Mickael B. Jordan nous offre une spectacle pugilistique de qualité tout comme le premier et un tendre et émouvant regard sur la vieillesse, l'héritage de valeurs, la famille, l'abnégation et le respect de l'autre.


Une suite digne du premier Opus même si légèrement moins surprenant mais toujours aussi attrayante. Une saga qu'on a envie de voir continuer même sa figure paternelle et emblématique a décidé que ce serait le dernier. Stallone cède la place à Jordan et nous on espère qu'il continuera a surfé sur les valeurs et le succès de cette belle saga.

An-Zun
8
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le 14 févr. 2019

Critique lue 104 fois

Shambara 1970

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