Ce film est un chef-d'oeuvre intemporel, émouvant et plein de réflexions sur le rapport entre l'homme et le numérique.
Il met en confrontation la capacité algorithmique/ordinatrice avec l'expérience sensible et émotive de l'être humain. Daryl est un robot humanoïde qui a les capacités d'apprendre de manière quasi autonome.
Tout au long du film, on est fasciné par les prouesses de cet "enfant", jusqu'à ce que cela devient trop parfait. Mais Turtle, son meilleur ami, lui "apprend" ce qu'est la bêtise ...
Bref, quant à dire si Daryl est vraiment un robot en le voyant épanoui dans sa famille d’accueil, difficile à dire. On veut croire que non. Les liens qu'il a tissés avec ses nouveaux parents sont si forts qu'ils dépassent toute quantification. Cependant, son lien avec son véritable père (le docteur) nous rappelle qu'il n'est "qu'un" automate, du moins une machine au potentiel encore inconnu ...
À vrai dire, ce film est une réconciliation entre l'esprit cartésien et la chaleur humaine (émotions, amour, confiance).
Et plus généralement, il fait réfléchir à comment revoir le poids des machines au service de l'être humain, sans que lui-même soit asservi.
- Comment se libérer au temps des automates et de l'intelligence artificielle ?
- Comment laisser libre cours à sa capacité créative avec les outils numériques ?
D.A.R.Y.L., une oeuvre qui fascine, questionne et réconcilie.