Daniel Isn't Real par HENRI MESQUIDA

2019 : Festival du film de Sitges : Meilleur acteur (Miles Robbins).

Je l'avais vu à sa sortie et je n'avais pas vraiment accroché mais cette deuxième vision m'a plutôt convaincu.

Avec un début intéressant qui nous présente une intrigue très suggestive dans laquelle la terreur psychologique se mêle à une vision très particulière et macabre des troubles mentaux. "Daniel isn't real" est soutenu par l'alchimie incontestable des protagonistes et par une intrigue a priori originale (mais pas tant que ça , vous penserez à un célèbre film de David Fincher que vous pouvez deviner rien qu'avec le titre...), qui, passe du thriller psychologique au pur fantastique et vice-versa ce qui donne une intrigue plutôt curieuse, avec en prime un traitement visuel assez étonnant (qui est celle une de la société de production "Spectrevision" à qui l'on devait déjà Mandy (Panos Cosmatos, ou Color of out space (Richard Stanley).

Il y a du Cronenberg, du Barker et du Lovecraft dans tout ça , en passant par la saga d'Elm Street dans les moments les plus oniriques... des images très vidéo-clips mais néanmoins hypnotiques . Une pure irréalité qui rappelle aussi certaines bandes ses années quatre-vingt avec leur possessions diaboliques comme celles de « The Entity » … Plan presque final, avec cette composition visuelle grandiloquente… sans paroles.

La conclusion est dévastatrice.