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Peine capitale
Si l’on voulait définir les critères d’un excellent film de divertissement, Dans ses yeux pourrait aisément être pris comme modèle. Romanesque en diable, ambitieux dans sa structure et sa temporalité...
le 19 août 2016
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10
Dans ses yeux par Pi Sab
REMARQUABLE !
Le polar n'est qu'un prétexte. Prétexte à un jeu de séduction entre le greffier et la juge, pendant 25 ans de passion non-inavouée. Si le film se limitait à ces intrigues ce serait déjà un honnête film de genre.
Mais l'action se passe en Argentine, en 1974, juste avant la prise de pouvoir des généraux et cela change tout. Un autre niveau de lecture du film apparait : Quelques personnages révèlent leur vrai nature, le mot « subversif » est dit par un protagoniste qui signale que ça y est, le pays commence à basculé dans la haine organisée. La justice est bafouée (l’assassin est libéré), l’injustice sanglante va régner pendant plusieurs années, pendant lesquelles, les assassins seront du côté du pouvoir. Les juges intègres devront la fermer ou quitter le pays. Le juge Esposito reviendra pour comprendre mais il se heurtera à un « il faut oublier » mainte fois scandé, quoi, la dictature ? Le meurtre ? Et puis que faire face à la dictature : oublier ? Se venger ? Laisser faire la justice?
Le polar n'est qu'un prétexte. Prétexte à un jeu de séduction entre le greffier et la juge, pendant 25 ans de passion non-inavouée. Si le film se limitait à ces intrigues ce serait déjà un honnête film de genre.
Mais l'action se passe en Argentine, en 1974, juste avant la prise de pouvoir des généraux et cela change tout. Un autre niveau de lecture du film apparait : Quelques personnages révèlent leur vrai nature, le mot « subversif » est dit par un protagoniste qui signale que ça y est, le pays commence à basculé dans la haine organisée. La justice est bafouée (l’assassin est libéré), l’injustice sanglante va régner pendant plusieurs années, pendant lesquelles, les assassins seront du côté du pouvoir. Les juges intègres devront la fermer ou quitter le pays. Le juge Esposito reviendra pour comprendre mais il se heurtera à un « il faut oublier » mainte fois scandé, quoi, la dictature ? Le meurtre ? Et puis que faire face à la dictature : oublier ? Se venger ? Laisser faire la justice?
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le 11 avr. 2013
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