Dr Khan

Le 23 novembre, j’apprends que le nouveau film de Shah Rukh Khan sort deux jours plus tard ! Yeah ! Ni une ni deux je regarde les horaires, comme rien ne me convient le week-end je prends mon lundi pour aller le voir dans l’après-midi. Je n’ai pas pris ma journée que pour aller le voir, mais disons que le timing était parfait. C’est donc sans même avoir lu un résumé, ni vu une bande annonce que j’ai décidé d’aller voir Dear Zindagi.

Il s’agit du deuxième film de Gauri Shinde après English Vinglish en 2012. Elle a reçu plusieurs prix pour ce premier long-métrage.

Pour le thérapeute Jahangir Khan, il faut aimer la vie tel qu’elle est. Il amène sa patiente non pas à pardonner, mais à vivre parce qu’il faut avancer et se priver de la joie, de l’amour et être en perpétuel conflits n’apportent rien de positif.

C’est en tous les cas un très beau message que véhicule le film. Sans aller jusqu’à dire que c’est un feel-good movie, il nous amène à réfléchir. On s’identifie assez vite à l’héroïne, elle cache un lourd passé qui met en péril toutes ses relations que ce soit avec sa famille, ses amis ou ses petits amis. En tous les cas l’idée est belle, le message n’est qu’amour alors il faut le prendre comme il est. C’est plutôt rafraîchissant.

Entendons-nous bien l’héroïne c’est Alia Bhatt alias Kaira (ou Koko), une jeune actrice vraiment charmante. Shah Rukh Khan est fidèle à lui-même (et son regard toujours aussi ravageur). Cette production est très loin des films à gros budgets qu’il a pu faire dernièrement. Son jeu est tout en finesse et c’est très appréciable.

De la musique il y en a, elle habille parfaitement le propos, par contre de la danse il n’y en a pas du tout. C’est une vision plus proche de nos goûts que le Bollywood dont on a l’habitude. Il pourrait donc plaire à un plus large public notamment en France.

Dear Zindagi n’est pas une éternelle comédie romantique comme on peut en voir des tonnes à Bollywood ou ailleurs. Il a plus loin, d’ailleurs la fin est loin d’être ce qu’on aurait pu attendre. Mais rend le film d’autant plus crédible dans son discours.