En créant la fiche de Death May Be Your Santa Claus, je me suis retrouvé bien embarrassé au moment d'en écrire un résumé. Il est en effet bien difficile de résumer cette expérience en quelques phrases cohérentes : nous y suivons le quotidien de Raymond universitaire noir militant pour la cause des siens, enfin c'est ce que l'on croit au début, avant que de nombreuses scènes périphériques viennent en perturber le bon suivi. Le film, composé jusqu'ici de scènes du quotidien vrille complètement lors d'une agression d'une violence d'autant plus choquante qu'elle est inexplicable puis revient à la vie de Raymond, nous gratifiant d'une scène de sexe un peu longue pour un film aussi court, mais devait qui devait bien choquer a l'époque, le tout étant assez explicite et la femme étant blanche.
Voila après on a une scène dans la rue où un harangueur noir se fait prendre à partie par une foule de bons anglais bien blancs.
Je suis honnêtement sur de n'avoir pas tout compris, est ce que le protagoniste en se mettant en couple avec une blanche, a perdu le sens des responsabilités et ne fait plus attention a ses semblables se faisant humilier dans la rue ou mangeant des bites dans un parc ? Cette interrogation étrange résume plutôt bien l'impression que laisse Death May Be Your Santa Claus.
Brouillon comme de nombreux films underground, il fait preuve d'une liberté qui fait plaisir à voir, mais pas pendant trop longtemps, ce qui tombe bien puisqu'il ne dure que 37 minutes. Le tout est accompagné par la géniale bande son de Second Hand, ce qui est un bon point indéniable.