Passe-passe
Une intrigue haletante en trois actes et autant de genres cinématographiques. Du film comique au film d'action en passant par le thriller psychologique. Les séquences défilent sans temps mort, on ne...
Par
le 27 mai 2024
Tai Kato est un réalisateur injustement sous-estimé. Ses plans larges filmés au ras du sol et ses visages cadrés de profil, presque toujours coupés, sont très audacieux.
Sur fond de guerre des gangs, By a Man's Face est une plongée dans le Japon d’après-guerre qui parle d'un sujet longtemps resté tabou. Celui des minorités (ici, coréenne) prompts à prendre leur revanche après la défaite de l'armée impériale.
Noboru Ando, ex-yakuza devenu acteur, livre une performance exceptionnelle. Derrière son visage stoïque, on devine toute la rage contenue.
L'actrice Sanae Nakahara (qui fut l'épouse de Kinji Fukasaku) joue admirablement son rôle d'infirmière éprise du docteur Amamiya. À l'écran, on croise également un jeune Bunta Sugawara, plein de fougue, et l'acteur-réalisateur Juzo Itami, à qui l'on doit plusieurs films critiques sur la société japonaise dans les années 1980 (Tampopo, The Funeral).
Dès le départ, lorsque le texte introductif défile, Tai Kato prévient le spectateur. By a Man's Face Shall You Know Him n'est pas un film de yakuza orthodoxe. Pour notre plus grand plaisir.
Créée
le 7 mai 2024
Critique lue 4 fois
Du même critique
Une intrigue haletante en trois actes et autant de genres cinématographiques. Du film comique au film d'action en passant par le thriller psychologique. Les séquences défilent sans temps mort, on ne...
Par
le 27 mai 2024
Un film survolté et inclassable qui multiplie les intrigues jusqu'au dénouement explosif. Le style de Fukasaku, caméra tremblante sur l'épaule au plus près des personnages, est reconnaissable entre...
Par
le 27 mai 2024
Ce délire visuel sorti des studios Shaw Brothers réunit le meilleur de deux mondes. Celui du cinéma d'arts martiaux et celui du slasher. Il y a même un peu de Mario Bava dans ce surprenant wuxia...
Par
le 8 mai 2024