Demain nous serons libres par Ygor Parizel

Il y a toute une génération de cinéastes allemand, autrichien ayant des origines au Moyen-Orient qui ont analysé, étudié et filmé leur double culture. Mais parmi la longue liste de longs-métrages sur ce sujet, celui-ci prend le parti de la reconstitution historique car au lieu de situer son intrigue dans le présent, il revient aux débuts c'est-à-dire la fin des années 70 pour les iraniens l'époque de la fin du régime du Shah en 79. Une famille vivant en R.D.A. décide de retourner vivre à Téhéran suite à la fuite du Shah mais la réalité sur place ne sera pas aussi joyeuse qu'ils l'espéraient. Malheureusement le pitch et récit intéressants ne peuvent camoufler la naïveté politique, les personnages étant beaucoup trop naïfs, aveugles que cela fini rapidement par agacer, on y croit plus à un moment tant ils sont candides, le personnage du père est assez énigmatique pourtant avec son communisme de façade qui se fond bien dans l'islamisme.