Die Hard : Belle journée pour mourir par constancepillerault

Au vu des mauvaises critiques lues ici et là, je m'attendais à une énorme catastrophe, un super-navet. Du coup, le film est une (presque) bonne surprise. Il se laisse suivre sans ennui (enfin, un soir à la télé...), d'autant plus qu'il n'est pas très long (au contraire de nombreux films du genre qui atteignent, voire dépassent les deux heures).
Malheureusement les quelques bonnes idées (ou bonnes répliques) contenues dans le scenario ne sauvent pas une histoire invraisemblable jusqu'à l'absurde (idem pour les scènes d'action, mal cadrées/montées, en général). Le pompon, c'est l'idée de transporter une partie de l'action à Tchernobyl , que le film situe relativement près de Moscou (les McLane mettent très peu de temps, dans une voiture de tourisme, pour y arriver- toute l'action se déroulant sur une seule journée) .Et ce qui s'y passe -et la raison de leur présence là-bas- c'est un peu n'importe quoi.
Le thème des relatons filiales (chez les McLane comme chez les Komarov) est intéressant, mais est tout juste effleuré.
Côté interprétation, c'est juste correct. Willis ne s'est pas fatigué.
L'humour aurait pu sauver le film, mais il se prend trop au sérieux.
Pour de l'action avec de méchants Russes, mieux vaut voir The Ryan Initiative.
Pour de l'action survitaminée avec de l'humour, le Dernier Rempart.
NB Contrairement à ce que j'ai pu lire dans certaines critiques, la partie à Tchernobyl ne se déroule pas dans la centrale, mais dans la ville, à l'abandon depuis 1986. Le n'importe quoi a quand même des limites...La ville, c'est Pripiat, effectivement à l'abandon depuis 1986 (nom qui n'est pas cité dans le film, qui en reste à Tchernobyl pour désigner l'endroit). Pas grave, le pire, c'est que les auteurs du film semblent ignorer que non seulement c'est à des centaines de km de Moscou, mais qu'en plus c'est en Ukraine, indépendante depuis 1991/92.