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Le problème avec Chris Chibnall, le showrunner depuis la saison 11 de Doctor Who, c’est qu’il s’obsède à vouloir écrire le docteur à vu de personne réel. Je ne pense pas que c’est très interessant tant cela a été fait avec talent par Russell T Davies, et cet angle permettait aussi d’excuser la pauvreté de la production à l’époque (saisons 1 à 4). Et cet épisode spécial, c’est un peu le best of de l’écriture Chibnall sur la série régulière. On est loin, très loin de l’écriture « blockbuster » de Steven Moffat, piochant à fond dans le registre de la SF et des contes pour écrire ses épisodes spéciaux.

Chris Chibnall ne fait que réécrire encore et toujours la même histoire du Docteur face aux daleks. Sans nouveaux enjeux. Sans dialogues percutants. Sans grand intérêt. Sans idées. Mais avec un écrin d’une réalisation magnifique et une Jodie Whittaker formidable, cependant !

Segun Akinola, compositeur de la série, étonne de son coté. Il continue de s’éloigner des sons très électroniques et de l’empreinte unique qu’il avait amené lors de la saison 11 de la série pour une bande son dans la continuité de Murray Gold, sans jamais en retrouver son intensité.

Heureusement que l’épisode ne passe pas à Noël, car il n’y a plus rien de merveilleux dans les épisodes spéciaux de Doctor Who.