Don't Think I've Forgotten: Cambodia's Lost Rock and Roll

Synopsis : À partir des années 1960, un nouveau courant musical émerge au Cambodge. Les artistes et musiciens qui gravitent autour de la capitale Phnom Penh s’inspirent des différents succès rock provenant d’Amérique du Nord et d’Europe pour composer des chansons originales asiatiques qui enflamment la jeunesse cambodgienne. Le développement et la modernisation du pays sous le règne du roi Norodom Sihanouk favorisent une effervescence culturelle sans précédent. Pendant que les soldats américains envahissent le Vietnam, le voisin à l’ouest insiste sur sa neutralité dans le conflit. Au son des bombes qui explosent partout dans le sud-est de l’Asie, le Cambodge oppose ses chants mélodieux et ses rythmes musicaux entraînants. Le temps de l’insouciance connaît cependant une fin abrupte. Une guerre civile éclate en 1975 et confirme l’ascension au pouvoir des Khmers rouges qui mettent le pays à feu et à sang. Ce formidable documentaire, qui renferme des images d’archives inédites, rappelle l’importance de la musique au coeur d’une société qui a subi sa part de traumatismes. Don’t Think I’ve Forgotten recèle également de jolies surprises comme l’interprétation de tubes américains des années 1970, repris par des artistes cambodgiens et chantés en langue khmère. Rien de moins que décoiffant. – Stéphane Defoy (FNC 2014)