Encore un bel enfumage de Netflix pro-démocrates

Au cours des dix dernières années aux États-Unis, il y a eu 90 millions de vols commerciaux et seulement une poignée de décès. On a le sentiment que le transport aérien commercial aux États-Unis est plutôt sûr.
Alors comment une telle catastrophe peut-elle arriver une fois puis une deuxième fois à 5 mois d'intervalle ? Et surtout qui sont les vrais responsables ?
Vous ne le saurez pas en regardant ce documentaire !

La pression de Wall-street ? Ah ah, la bonne affaire ! Wall-street c'est personne ! Par contre les dirigeants de Boeing intéressés par les gains faits à Wall-Street, là oui, ça fait du monde !

C'est aux USA qu'on trouve le plus de millionnaires dans le monde avec près de 6.000.000 en 2018.
Mais ce n'est certainement pas avec un salaire américain aussi conséquent soit-il qu'on devient milliardaire. Alors le seul moyen de le devenir est de jouer en bourse. Et s'il y a bien un endroit où l'on peut perdre des millions de dollars plus vite que les gagner, c'est bien à Wall-Street !

Non, Wall-Street n'est pas responsable d'une quelconque pression comme le prétend DeFazio l'élu démocrate et président de la commission des transports de la chambre des représentants, ce sont bien ses copains dirigeants et cadres qui jouent avec le danger pour concrétiser leurs rêves d'enrichissement. Ce jeu s'appelle "quitte ou double" et pour faire monter les cours de Boeing, les américains ont leur champion ! Barack Obama.

Pendant son mandat de président des États-Unis, Barack Obama a promu la vente d'avions Boeing - 737 Max 8 - dans le monde entier. En novembre 2011, à Bali, en Indonésie, le président Obama a annoncé un accord entre Boeing et Lion Air. Un accord de plusieurs milliards de dollars entre Lion Air – l'une des compagnies aériennes à la croissance la plus rapide non seulement dans la région, mais dans le monde – et Boeing va créer plus de 100 000 emplois aux États-Unis. Cela représente le plus gros contrat, si je ne me trompe pas, que Boeing ait jamais conclu, plus de 200 avions qui vont être vendus.
En septembre 2014, Obama a rencontré le Premier ministre éthiopien à la Maison Blanche. "J'attends une montre en or de Boeing à la fin de ma présidence parce que je sais que je suis sur la liste des meilleurs vendeurs de Boeing", a déclaré Obama lors d'un forum sur l'exportation à la Maison Blanche en septembre 2013.
Selon un rapport de Bloomberg , Boeing a fait don de 10 millions de dollars à la bibliothèque et au musée présidentiels Obama à Chicago. Puis, Obama est venu prendre la parole lors d'une retraite des dirigeants de Boeing dans un hôtel chic de Scottsdale, en Arizona en renonçant à 400.000$ de frais de paroles.
Tout en poussant la vente d'avions Boeing dans le monde entier, l'administration Obama a en même temps accéléré un dangereux processus de déréglementation à la Federal Aviation Administration (FAA) qui a effectivement confié aux entreprises la responsabilité du processus de certification de la sécurité - et cela en fait a chargé Boeing de certifier son logiciel MCAS défectueux qui a conduit aux tragédies en Indonésie et en Éthiopie.

Le système de certification de la FAA est connu sous le nom de programme d'autorisation de désignation d'organisation (ODA). Dans le cadre de ce programme, des entreprises comme Boeing peuvent nommer leurs propres représentants pour agir à la place des inspecteurs de la FAA.

En 2004, l'un des syndicats représentant les inspecteurs de la FAA - Professional Aviation Safety Specialists (PASS) - a critiqué le programme proposé d'ODA comme "prématuré et imprudent".

"Permettre à l'industrie aéronautique de s'autoréguler de cette manière n'est rien de plus que l'externalisation flagrante des fonctions d'inspecteur et le transfert des activités de surveillance intrinsèquement gouvernementales à des entités non gouvernementales à but lucratif", a écrit PASS dans ses commentaires de 2004 à la FAA.

Voilà ce que vous n'apprendrez pas en regardant "Downfall : L'affaire Boeing"