Planquez-vous les gars, Vlà(D) Dracula qui arrive ! C’est par cette intro remplie d’humour (Si,si !) que je vais essayer de vous donner envie de voir ce film qu’est Dracula Untold.

Son scénario un brin classique qu’on pourrait passer sous silence (« Untold », tout ça… Les amateurs d’humour se régalent !) aura bien du mal à faire décoller la chose et l’ennui vient à la moitié du film. Il aurait pu venir plus tôt oui, mais 45 minutes c’est déjà pas mal. En fait, Dracula c’est le genre de type que tu peux insérer dans n’importe quelle type d’histoire. Même dans la comédie romantique, il aurait sa place. D’ailleurs la fin est bien cucul la praline et laisse une porte ouverte à une suite bien mercantile comme Hollywood sait si bien le faire, mais pas sûr qu’il en ait le droit à cette suite. Mais ne sous-estimons pas le pouvoir de l’argent, aussi bien que le pouvoir de l’immortalité ! Dracula serait donc le grand chef d’Hollywood ? Ça y est, des siècles et des siècles que tous les enchanteurs courent après la clé de l’énigme, hé ben c’est bibi qui a trouvé ! Ou c’est la pierre de Lune. Ou la pierre philosophale, je sais plus.

La réalisation quant à elle manque de mordant (que c’est drôle, ça), certaines scènes de combat sont fouillis et illisibles, tellement la caméra bouge, mais ça c’est une récurrente chez les réalisateurs qui masque le manque de chorégraphie lors des combats. Mais cette réalisation est un plus sympa lors de plans fixes comme pour introduire certains décors et cette scène où Luke Evans apparaît au loin dans la fumée avec des éclairs dans le ciel (alors que les éclairs au chocolat c’est dans les assiettes. Petit point culinaire ça fait pas de mal.) qui reste du plus bel effet. Mais attention, on est quand même plus proche du nanar que de la prouesse technique.

Luke Evans d’ailleurs, parlons en. Il prend les traits (et les dents) de Vlad, alias Dracula pour les intimes et bien qu’il s’en sorte relativement bien, il n’arrivera pas vraiment à tenir la barraque sur ses épaules, comme le reste du casting qui lui aussi est un brin classique. Sarah Gadon aidera à tenir la cabane mais sans bien plus de succès. Certains prendront quand même du plaisir à retrouver Charles Dance en maître des vampires et Art Parkinson, tout deux issus du casting de « Game of Thrones ». Ça devait être le studio à coté peut-être. En bref, je dis pas que le casting est complètement à la ramasse, mais ils font le job qu’on leur demande sans trop en rajouter.

Bref, le tout est assez vite oubliable. Mais grâce à Hollywood, les vampires ne sont pas près de disparaitrent , ils ont la dent dure ! Pfiou, bon allez, tout cet humour m’a épuisé. J’vais m’pieuter !

http://www.cinecomca.com/2014/11/dracula-untold-critique/
gaeru
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le 19 nov. 2014

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