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Dragon Ball GT : 100 ans après
4.5
Dragon Ball GT : 100 ans après

Téléfilm d'animation de Osamu Kasai (1997)

Déjà le Son Goku bouffi en arrière plan sur l'affiche ne présageait rien de bon, ni cette vieille femme qui ne me rassure vraiment pas ... quoi c'est Pan ?! Bon, passons, je n'ai regardé qu'une dizaine d'épisodes de Dragon Ball GT faute à une qualité médiocre autant par l'histoire abracadabrantesque que par des personnages ridicules, je connais tout de même le gros de l'histoire via les jeux-vidéo.


Nous sommes 100 ans dans le futur (sans le titre ça ne se remarque pas). Son Goku, nommé ainsi en hommage à son ancêtre, n'a pas de famille, apparemment ils seraient tous morts et enterrés y compris ses parents sauf Pan qui profite de la longévité propre aux Saiyans. Cette dernière tente d’intéresser le héros du film au contrôle de son corps et autres joyeusetés des arts martiaux. Il reste cependant peu réceptif et accorde peu d’intérêt à cet art.
On arrive vite à situer Goku, c'est un enfant qui se fait victimiser par le petit gros de sa classe, et qui reste très peureux et lâche, à la manière de Son Gohan a ses débuts. Le parallèle restera fort tout au long de ce film.
Soudain, Pan tombe malade et doit être hospitalisée, Goku se décide donc à partir à la recherche de la Dragon Ball, objet aux pouvoirs divins dont il se souvient avoir entendu parler.
Je commence le spoil :
Il s'en va à la maison de Son Gohan (le vieux), en chemin il apprendra qu'il ne faut pas faire confiance aux routiers obèses et tombera sur le petit gros qui le martyrise, Goku, naïf comme il est, fait copain-copain et le prend comme compagnon de voyage. Les deux compère croiseront en chemin des loups et une femme/monstre tentera de les faire cuire dans sa marmite, à la manière d'Hansel et Gretel.
A partir de ces scènes, Goku va avoir des sortes de réminiscences du pouvoir Saiyan, comme le faisait Son Gohan lors de son entraînement chez Piccolo. En sautant sur la cime d'un arbre ou en envoyant balader sans s'en rendre compte ses ennemis.
Il s'enfuit donc de chez la sorcière avec le petit gros, cependant ce dernier finira par tomber d'un pont, dans un gouffre sans fond. RIP in peace petit gros.
Goku, arrivant au mont Paozu, (son objectif) fait la rencontre d'un ourson qu'il sauve d'une mort certaine. La mère de l'ours décide de le remercier en l'emmenant à bon port. Cependant, boss final oblige, un porc anthropomorphe de 6 mètres qui tire des lasers avec ses narines et transforme sa main en racine fait son apparition et décide de casser la gueule de notre jeune Goku. Maman ours s'interpose et c'est là que le bazar commence.
L'ours est sur le point de se faire hacher, Goku s’énerve donc et se transforme en Super Saiyajin ... Évidemment l'homme-ours-porc ne fait pas long feu et tout finit bien, Goku arrive à la maison de Gohan, trouve la Dragon Ball et appel Shenron, une boule ne suffisant pas ça rend notre héros triste, quand tout à coup, sorti d'outre-tombe, Goku, le vrai, le seul, l'unique et original, apparaît pour dire au gamin qu'il lui faut 7 Dragon Ball et qu'il faut être courageux histoire de pas salir son nom. Le petit gros arrive en hélicoptère avec Pan qui au final va très bien, le vrai Goku disparaît, surement caché dans le puits, le connaissant. Tout finit bien, tout le monde est content. Fin


On suit cette aventure d'un regard déconcerté, dès le début Goku nous semble bien fragile, se faire harceler par le gros de l'école ce n'est pas très flatteur. Pan fait aussi un peu peur avec son visage de poisson de 116 ans.
Le film se regarde même si Goku ressemble vraiment à Gohan lors des épisodes sur Radditz, ce qui le rend assez agaçant, tout se résume en peu de scènes et se passe sans trop de longueur, heureusement.
Le scénario n'est pas intéressant, on ne sait pas trop quoi en penser tellement c'est surréaliste.
Les personnages sont mal adaptés, un Goku tout faiblard qui finit par se transformer en Super Saiyajin (ce qui ne fait aucun sens puisque Pan n'a jamais pu le faire faute d'avoir assez de sang Saiyan) Le petit gros qui n'était pas le choix le plus judicieux pour accompagner Goku, on aurait préférer voir une tête connue.
Même les dessins sont pauvres, après un "L'armée du Ruban Rouge" qui s'est justement fait remarquer pour sa qualité graphique, on sombre dans de la sous-production.
Le meilleur dans tout ça c'est la voix des ours, doublage japonais oblige les voix sont faites par des humains, ce qui rend l'action ridicule.


Le principal problème de cet OAV c'est son incohérence assez folle, le gamin qui se transforme en SSJ alors que c'est impossible, Pan dernière survivante de tout les guerriers-Z ?!, aucune avancée technique en 100 ans, le petit gros, l'apparition du vrai Goku et la transformation en Super Saiyajin, car oui c'est surtout ça qui fâche, cette imposture de la part de cet enfant qui n'y connait rien en arts martiaux et n'a presque plus de sang saiyan mais se transforme quand même juste pour une crise de nerf.


Dragon Ball GT était une grimace désespérante, 100 ans après est un peu comme Indiana Jones 4, il est destiné aux fans tout en les dégoûtant de ce qu'est devenu une saga qui a été poussée dans ses limites bien après la fin officielle.
Vaut mieux rire sur le coup et vite l'oublier puis ouvrir un des mangas pour faire passer une telle dose de bêtise.

RyoDelRio
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le 2 avr. 2015

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RyoDelRio

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