Le bégaiement de Shenron

Dans mes critiques des films de DBZ, je leur ai souvent reproché leur manque de créativité et leur repompe fréquente de choses déjà vues dans la trame principale (et bien d'autres choses encore...). Les films de Dragon Ball ont une autre tare : C'est une reprise assumée de la trame du manga en condensé de 45 minutes, avec quelques différences histoire de justifier leur sortie. Un peu une sorte d'histoire parralèle, comme deux versions d'un même conte. Il n'empêche, l'utilité du truc m'échappe :

Ceux qui connaissent bien l'intrigue de base savent déjà l'essentiel de ce qu'il se passe. Les variantes prennent pas mal de place surtout à partir de la mi-film, mais se limitent à quelques péripéties paresseusement écrites.

Ceux qui ne connaissent pas (ou peu) l'intrigue de base ne pourront même pas vraiment s'en servir comme séance de rattrapage au lieu de se farcir les tonnes d'épisodes et de filler de l'anime, puisque si les circonstances de rencontre des personnages restent à peu près similaires, on fait quand même l'impasse sur beaucoup de choses (résumer ce qui dure 13 épisodes dans l'anime en 45 minutes, même en enlevant les filler, on se doute qu'il y aura de la perte) et les variantes risquent de les perdre un peu s'ils s'y mettent.

En résumé, un OAV qui a le cul entre deux chaises. Les deux suivants feront de même dans une moindre mesure.