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Première surprise du film : ce n'est pas produit par un gros studio. 4 ou 5 logos défilent avant le film dont le plus connu pour moi est Lionsgate. Je pensais que Judge Dredd était plus populaire mais en réfléchissant, la précédente adaptation était elle aussi produite par un petit studio. Seul la présence de Sylvester Stallone avait permis au film d'accéder à une certaine notoriété. A l'époque, je me souviens d'ailleurs que le fait que Stallone enlève son casque pour montrer le visage de Dredd (à savoir le sien) m'avait un peu gêné car ça dénaturait un des traits important du personnage. On ne voit jamais le visage de Dredd pour cacher son humanité. La justice expéditive (et aveugle) c'est lui. Dans cette adaptation, il l'ont bien compris. Jamais Karl Urban ne montre son visage. Nous sommes donc ici dans une aventure de Dredd tel que le comics le propose. Le personnage est dur dans une ville violente et étouffante. Pour accentuer cette violence, les effets gore ne manque pas. On voit ici Dredd en plein travail. Il fait son job de juge-flic sans état d'âmes. L'histoire est simple mais efficace. Les personnages sont développé au minimum permettant de focaliser le spectateur sur la confrontation. Le méchant de l'histoire est une femme, "Mama", interprétée par la charmante Lena Headey, qui pour l'occasion est défigurée. Cette référence à la mère qui s'avère être une chef de gang sans pitié qui produit et vends une drogue, accentue la rudesse de l'histoire. La drogue en question qui donne à son consommateur l'impression de voir le temps défiler le temps 100 fois plus lentement, interpelle le spectateur sur un mal de notre époque : tout va trop vite. A tel point que dans le futur, l'ultime drogue serait de prendre le temps. Bref, pas mal d'éléments sont pensés et mis en scène de manière à enrichir cette histoire simple. Il me manque cependant un élément qui me plait dans le comics, surtout les versions illustrées par Simon Bisley : l'humour à froid. Ici, il est quasi insignifiant. Ce second degré caustique manque.
Jean-Marc_Ernes
7
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le 13 janv. 2014

Critique lue 384 fois

Jean-Marc Ernes

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