Parce que eXistenZ est une des nombreuses œuvres de science-fiction constitutive de l'ADN artistique du non moins connu David Cronemberg. Illusion du progrès, récit d'anticipation, phobie de la technologie et par opposition nomophobie, tout y est pour séduire tout amateur de science-fiction. Bien sûr je ne manquerai pas de mentionner l'une des principales spécificités de ce têtard cronemberguien, ce twist-ending, fièrement utilisé en guise de chute du rideau. Paf générique !
Ce que je pointe du doigt ? Ce ne sera pas tant la qualité d'interprétation d'acteurs ou ces éléments décoratifs et scénaristiques minimalistes. Sur ce plan-là, ça peut avoir son petit effet sympa près de la cheminée, ça me fait d'ailleurs penser à The Man from Earth (2007).
Cela dit, faute à cette facilité d'écriture... Un récit qui se termine par une de ces vraisemblances : "et finalement tout cela n'était qu'un rêve".
Bien évidemment que la chute est d'une grande prévisibilité, ce n'est pas le film a qui on donnera le titre de la médaille d'or de la Subtilité.
La recherche d'un twist dans une oeuvre, est pour un cinéphile, comme la quête d'un élixir d'émotions, fort en suspens et en sensation. Toujours est-il que le twisté twistant doit avant tout être gage de qualité.
Ici, peu de saveur la narration aura, comme une phrase que l'on finirait par Et voilà.