Director’s cut
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Si le film s’ouvre sur une course-poursuite granguignolesque qui joue la carte comique – on y retrouve John Sham traquant un violeur (l’acteur Mai Kei) –, Edge of Darkness remplace très vite cette ambiance quasi-bon enfant en une atmosphère sombre. On y découvre la condition d’un flic en mission d’infiltration avec tout ce que cela incombe en terme d’enjeux morale, et de tension avec son entourage qui ne connait pas sa situation pour préserver son intégrité. Il y est dépeint une intensité de tous les instants où le doute s’immisce plus d’une fois dans la psyché de notre flic/voyou voguant en eau trouble. Les rebondissements se font nombreux et y sont distillés intelligemment. Ceci accroit un suspense en préservant un rythme soutenu jusqu’à l’explosion haletante et brutale de la dernière partie. Jusque-là, notre personnage désespéré qui rêve de redevenir un « vrai » flic développe une relation singulière avec son supérieur. Nous sommes aussi bien dans le domaine de la filiation que d’un rapport maître à animal dressé, voir les termes verbaux utilisés par le personnage interprété par Alex Man (livrant une grosse performance). Personnage révélant son véritable visage sur le tard, et faisant prendre conscience de la nature de cette relation entre les deux hommes.
Edge of Darkness est un polar rondement mené. Il est parsemé de scènes d’actions aux cascades dangereuses qui, sans nul doute apostropheront.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/11/25/edge-of-darkness-1988-fung-hak-on-avis-review/)
Créée
le 31 déc. 2013
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