Effraction par cityhunternicky
Nouveau long métrage de Joel Schumacher, Effraction nous raconte le braquage de la maison d’un joaillier par des amateurs.
Je ne sais pas si je m’attendais à quelque chose en particulier. Ces derniers temps, quand je lis Nicolas Cage, c’est vrai que je m’attend à voir une bouse, plutôt qu’un vrai film. Peut être que j’en attendais plus d’une Nicole Kidman qui a elle aussi eu quelques casseroles ces derniers temps. Mais ça c’était avant. Avant cette…chose qui nous fera regretter les 90 minutes interminables de cet épisode pathétique. Quand on sait que Schumacher continue à tourner, ça fait peur…
Bon, allez, on oublie la prestation à vomir de tous les acteurs, et l’on se concentre sur le reste. Deux secondes suffisent. L’humour n’est pas là, et l’horreur n’arrivera jamais à nous convaincre. Car aucune tension ne ressort de l’échange entre les personnages, et on n’arrivera jamais à se lier d’amitié ou d’émotion avec leurs problèmes de drogues, de dettes, de licensiement, de problèmes mentaux, de rébellion etc etc, enfin tous les problèmes pourris de loosers incapables d’être intelligents ou d’essayer de s’en sortir.
On pourra cependant s’étonner des différentes absurdités de l’ensemble. La jeune fille qui traverse les bois deux fois au milieu des caméras sans se faire remarquer, la maison en construction dont on cache l’argent dans les murs (comme on est fauché, c’est plus pratique pour payer les ouvriers, non ?), le revendeur de diamants qui n’en a pas chez lui, mais donc le code pour désactiver l’alarme est « diamant », le gosse de riche qui connait le code du coffre, mais qui pique que la drogue… bref, c’est très con.
A la tristesse du jeu d’acteur s’ajoutent les cris incessant, l’intérêt inexistant et la débilité du scénario et des dialogues.