El Aullido del diablo par Grreg Pebble

"El Aullido Del Diablo" devait déjà être ringard quand il est sorti. Son scénario est atrocement répétitif et vire au WTF le plus total sur la fin, tout en étant dénué du second degré qui faisait fureur dans le genre fantastico-horrifique de la fin des 80s. Paul Naschy joue avec un sérieux papal un nombre impressionnant de monstres du répertoire classique dans des performances outrancières et sous des maquillages plus ou moins réussis, ce qui ne lui évite pas d'être parfois un peu ridicule. Le casting est très inégal, peu aidé par des dialogues et des situations qui ne brillent pas par leur subtilité. La mise en scène est assez plate et laisse augurer un budget misérable mais c'est un film touchant et jamais ennuyeux, un hommage sincère, énamouré de Naschy à ses idoles de toujours ( voir la note d'intention au début du film), d'une naïveté désarmante qui le rend éminemment sympathique. Et la présence de Caroline Munro, lumineuse malgré un talent d'actrice très relatif, et de l'inusable Howard Vernon ( 80 ans à l'époque du film !) rajoute encore une petite couche de plaisir à cette petite virée nostalgique et désuète dans la tête de Paul Naschy.