Est-ce parce qu'après avoir vu Pacific Rim et World War Z dans le même mois, j'étais contente de retrouver enfin une valeur sûre en la personne de Neill Blomkamp ?
Ou parce que ce mois d'août bancal comme un tabouret à 2 pieds me devait au moins un bon film ?
Ou encore parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un ciné vide et climatisé, le 16 août ?
Toujours est-il que je me suis pointée dans la salle forcément confiante, mon giga pop-corn XXL (salé) sous le bras, prête à voir un très bon film.
QUELLE NAÏVETE.
----- spoiler -----
Des personnages très très méchants ou vraiment vachement gentils (rien entre les deux, ou alors si t'es pas sûr qu'il soit très méchant, il meurt, juste pour être bien clair dans ta tête à moitié fondue par la chaleur).
Un scénario qui démarrait bien, et qui s'enlise dans ses contradictions, avec une fin qu'on voit venir à peu près à la 20ème minute du film (sur 1h49, pour rappel).
----- fin du spoiler -----
Une jolie photo, des effets sympas, tout pour faire un bon rythme... Et qui viennent juste pallier le manque de profondeur du récit par l'esthétique, t'aurais pu appeler Valérie Damidot pour faire pareil, ça aurait été moins cher (2,99 euros le sticker baroque chez Conforama, pour rappel).
Bon, après, j'ai pleuré quand même à la fin parce que je suis un âne baté de la sensiblerie mièvre, mais ça ne valait même pas le kleenex sale que j'ai jeté dans ma boite de pop-corn même pas terminée (le format XXL, c'est trop gros, pour rappel).