Le film a quelques fulgurances visuelles et narratives. L'introduction, et la bataille finale entre autre. Pour une fois, il y a un respect des Amérindiens. A priori, ils parlent dans leur langue, et ils semblerait qu'ils soient vraiment joués par eux.
Mais toute l'introduction dans le fort, tout les triangles amoureux, sont d'un ennui abyssal. Deux femmes font tourner la tête à plusieurs hommes, et cela créera des problèmes illusoires, qui n'auront au final pas une très grand importance. Le film peine à arriver à ses 90 minutes réglementaires, et cela s'en ressent.
Quand au message final et son lever de drapeau patriotique, il sent fortement la naphtaline.
Reste Robert Taylor, charismatique mais un brin monolithique, et une très belle photo noir et blanc.