Présentation


Chaque soir, Yvonne (Adèle Haenel) raconte à son jeune fils Théo (Anthony Ursin) les exploits enjolivés de son père, policier tué deux ans auparavant, et auquel ses collègues viennent de rendre hommage comme à un héros.


Or, au cours d’un interrogatoire, Yvonne, elle-même policière, apprend que son époux Jean (Vincent Elbaz) était un ripou et qu’il n’a pas hésité à faire accuser un innocent, Antoine (Pio Marmaï).
Antoine doit sortir de prison dans quelques jours et Yvonne, prise de remords, le suit. Elle constate qu'Antoine, très perturbé, a des réactions étranges. Il commet de petits larcins et fait preuve d’accès de violence incontrôlée.


Dans un premier temps, sa femme Agnès (Audrey Tautou), est heureuse de le revoir mais, devant l’attitude de son mari, qui n’est plus le même homme qu’elle a connu avant sa détention, elle se fâche avec lui.


Le voyant sauter dans la mer de nuit, Yvonne a cru à une tentative de suicide et plonge pour le sauver. Yvonne, très attirée par Antoine, se laisse ensuite entraîner à partager ses méfaits et à le couvrir lors d’un cambriolage.


Plus tard, Yvonne sort de prison et retrouve Louis (Damien Bonnard), l’ami intime de son mari décédé, qui, pendant son absence a pris soin de son fils.


Mon opinion


J’avais beaucoup aimé Dans la cour, du même réalisateur (avec Catherine Deneuve et Pio Marmaï). Aussi, lorsque j’ai vu que ce film, qui m’avait échappé lors de sa sortie était reprogrammé dans le cadre du Festival Télérama, je suis allé le voir. Si l’histoire est intéressante (la difficile réinsertion d’un condamné, qui plus est, dans ce cas, victime d’une erreur judiciaire), je n’ai pas du tout aimé le choix du traitement parodique fait par le réalisateur. On avait déjà un peu ça dans Dans la cour,avec le doux délire de Catherine Deneuve qui fantasmait sur une fissure s’agrandissant chaque jour sur le mur de son appartement. Pio Marmaï y jouait un rôle secondaire mais on ne voyait déjà que lui. Mais pourquoi avoir choisi, pour lui donner la réplique, la pâle Adèle Haenel (et l’encore plus pâle Audrey Tautou) ? Quoiqu’il en soit, le scénario est trop bringuebalant et, en voulant trop en faire (la séquence sado-maso est de reste !), le réalisateur rate son coup.

Roland Comte

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