Il est bel et bien évident que l'univers futuriste qui est proposé dans cette oeuvre a déjà été largement abordé et revisité au cinéma (je pense notamment à The island, The Giver, âmes vagabondes...) dont les synopsys sont toujours à peu près le même, à savoir la "censure des émotions", sans oublié les similitudes évidentes aux niveau des décors, costumes, etc.. Mais la raison pour laquelle je souhaitais écrire cette critique et pour laquelle ce film m'a marqué plus que les autres, c'est parce que j'estime que le réalisateur à mis un effort particulier, (photographie, choix du rythme) à rendre hommage aux sensations. Il nous invite à redécouvrir le frisson, le manque, la solitude. Bien que je conçois que certaines personnes puisse trouvé le rythme lent voir ennuyeux, je trouve qu'il est au contraire juste, et nécessaire pour accepter cette invitation a danser pour la toute première fois dans le flot des émotions. S'ajoute à ça une atmosphère poétique de par le jeu des couleurs et les thèmes musiquaux bien choisi. C'est ainsi que j'ai particulièrement apprécié les 2 premiers tiers du film. Mon seul regret : la fin du film, pas parce que c'est une fin qui me déplait, mais parce que j'ai l'impression qu'il a bien fallu écrire une fin. En conclusion c'est bien la construction de cette histoire d'amour défendue que je retiendrai car je pense que c'est là que se trouve toute la beauté du film.