Sur une base vaguement sympa, soit l'inversion de la drague, limite harcèlement, de deux filles sur un gars et non l'inverse, porque no ? Ben, no au final. D'emblée super formel quant à son dérouler avec une lourdingue présentation des personnages sans âme, juste des bonasses à forte poitrine, (c'est pas moi qui le dit, mais ça doit être surligné en rouge dans le dossier de presse et magnifier à mort dans la bande annonce, alors dans le film(1)...) et le reste d'une vague intrigue paresseuse, genre "Oh, mon dieu", ils se retrouvent tous coincés comme par pas de bol dans un lieu éloigné de leur destination, que va-t-il se passer avec autant de suspense que dans le théâtre de marionnettes dans un square.
Les fameux gags sexistes puissent leur inspiration à la limite du plagiat dans d'autres "œuvres" du même calibre industriel contribuent allègrement à la réification des corps, sans esprit, sans jugement.
Les bobines défilent à vingt quatre images par minute sans jamais exposer une seule idée plus grande que le visionnage d'une caméra de surveillance d'un parking vide.
Au moins dans le parking, il subsiste une idée mystère, d'attente.
(1) vu dans Wikipédia : Katherine Elizabeth « Kate » Upton, née le 10 juin 1992 à Saint-Joseph dans le Michigan, est une mannequin et actrice américaine. Dotée d'une poitrine naturelle généreuse... (paye ta fiche!)