Et vint le jour... de la déception?

Le sujet était passionnant : hélas, le résultat déçoit. Le drame se fait parfois pesant et on a vraiment du mal à s'attacher aux personnages, ce qui paraissait pourtant chose aisée a priori. Cela est également dû à des dialogues parfois poussifs (notamment l'interminable discussion entre Gregory Peck (qui en fait un peu trop, ici) et Omar Sharif) et à un scénario parfois assez étrange, tout comme les motivations des personnages. Malgré tout, la photo est soignée et la musique de Maurice Jarre parvient à donner au film un aspect plutôt singulier. Rien de honteux, mais au vu du potentiel, il y avait vraiment de quoi (beaucoup) mieux faire.