Comme une brebis égarée ...

Exodus: Gods and Kings nous conte l'histoire de Moïse devenu prophète du peuple juif suite à une révélation divine et de sa lutte face à son frère Ramsès, pharaon d’Égypte, pour libérer son peuple de l'esclavagisme.

Je tiens à remercier immensément la dame qui était assise sur le siège juste devant moi et mes amis, surprenant notre conversation durant l'entracte concernant le pourquoi du comment de ce qu'il venait de se passer à l'écran pendant la 1ère partie du film ( j'admets sans gène n'avoir absolument rien bité de qui foutait quoi dans le film), je la remercie car elle nous a éclairé sur la situation. Elle était probablement prof de catéchisme ou gourou dans une secte, bref peu importe, nous avons enfin pu aborder la deuxième partie du film en comprenant plus ou moins ce que foutait Sigourney Weaver dans ce gloubi-boulga (même si elle disparaît complètement du film par la suite).

Je me rend compte en écrivant cette critique que je n'ai vraiment pas grand chose à raconter. Malgré les 2h30 du film, Ridley Scott aux commandes, un casting en béton, ... je n'ai ressenti que le vide abyssal. Rien, nada! Je n'ai pas ressenti la complicité du début entre Moise et Ramsès découlant par la suite sur la tension et la colère , la motivation des esclaves à se soulever et suivre Moise, ... le film ne m'a rien transmis en émotion. Alors, certes, la mise en scène des batailles (1 ou 2 il me semble), la représentation des dix plaies et la traversée de la Mer Rouge restent impressionnantes mais cela reste maigre surtout que les fameuses plaies sont expédiées en 10 minutes. J'émets quand même une réserve sur les crocodiles et les requins qui bouffent les noyés après la traversée (il y a des millions d'hectolitres de flotte qui viennent de s'abattre sur leur tronche, les requins en prime c'était légèrement abusé quoique marrant).

Je parlais du casting en béton un peu plus haut, je ne juge absolument pas la qualité d'implication de certains acteurs dans leur rôle mais:

• Joel Edgerton en Ramsès, pas crédible une seconde à mes yeux


• John Turturro, j'arrive pas à oublier Jésus dans The Big Lebowski, du coup j'ai ri


• Sigourney Weaver, Ben Kingsley, Aaron Paul. J'ai pas compris pourquoi ils étaient là.


• Christian Bale, ouais pourquoi pas ... ou un autre c'est pareil.

En bref, voilà plusieurs années que j'attend le retour tonitruant (son frère n'était pas un malandrin) de monsieur Ridley Scott, c'est pas sur ce coup qu'il aura comblé mes attentes, dommage.