Expendables 2: recharge explosive et d'autodérision assumée.
J’avais des doutes au départ mais j'y suis allé pour le casting et me divertir. Mais dès l’intro, j’ai su que j’allais en avoir pour mon argent. Ils ont voulu fédérer le plus grand capital de sympathie possible avec des répliques de publicités WOW pour les plus jeunes, répliques cultes pour les uns et répliques d’autodérision pour les autres. On sait bien que l’on est, en présence, de rustres au grand cœur malgré leurs muscles. D’ailleurs, c’est le géant suédois monolithique, Dolph Lundgren qui remporte la palme haut la main.
Le casting fait dans la diversite : Un anglais, un chinois que l’on remplace par une chinoise quand il n’est pas là (Ah! ces quotas de m...), un belge, un suédois, un black…. mais j’aurais aimé voir un peu plus Jet Li.
On y retrouve même ont mis une touche de féminité dans cet univers dopé à la testostérone ( et encore je suis sympa !) avec un personnage féminin plus développé et interprété par Yu Nan.
Je pense que pour les nostalgiques des "action man" des années 80, Expendables 2 va devenir une madeleine de Proust et pour d’autres,un nanar culte dans les prochaines années.
Le scénario est super maigre mais il est épaissi par des explosions (affirmation digne du producteur Besson ou du réalisateur Bay) et des apparitions inattendues de personnages cultes .Les scènes avec Chuck Norris valent le coup d'oeil rien que pour leur côté WTF.
Expendables 2 tente de battre le nombre de morts que l'on retrouve dans l'ensemble des flms de Schwarzy, Sly et Cie" pour essayer de devenir un nouveau mètre étalon (N'en déplaise à Mr Stallone !) dans le domaine de l'action. C'est clair que j'ai rarement vu autant de morts à la seconde !
L’humour est constamment présent même dans les scènes où il ne devrait pas forcément y être (ex : histoire racontée par Billy « the Kid » dans l'avion au début et les répliques lors de la scène avec Sly et JCVD vers la fin). Je crois que c’est totalement voulu et assumé pour en faire un show divertissant le plus grand nombre.
Ce film prouve qu’il ne faut enterrer trop vite les papys des films d’action car ils sont toujours partant pour un dernier baroud d’honneur et faire un doigt au cinéma plus classique.