Expendables 3, histoire d'un scénario
Ce film est l'histoire de Barney. Barney, tranquillou, décide un jour d'aller libérer un de ses potes qui est dans un train l'emmenant dans une prison d'un pays inconnu mais qui a l'air très très méchant (on le voit au portrait du chef de la prison accroché au mur, seuls les méchants font ça). Evidemment, comme Barnie a accès aux codes nucléaires ricains, il explose tout le monde, libère son ami, tue le méchant, tout ça en pilotant un hélico.
Ensuite, on retrouve Barnie en train de se promener tranquillement dans le port de Mogadiscio, une balade afin de profiter des splendeurs de la Somalie. Mais là, qu'aperçoit notre héros à l’œil de Lynx ? Son pire ennemi et qu'il croyait avoir tué (non ce n'est pas Jésus), Stonebanks. Ni une, ni deux, Barney attrape ce qu'il trouve sous la main et dégomme tout le monde, sauf le Stonebanks en question qui en prime lui amoche son dealer. Bref, une journée de merde, d'autant qu'à son retour au pays, son chef, un vieil Indiana Jones, lui dit qu'il a foiré la mission : Barnie a tué tout le monde sauf Stonebanks, alors que c'est lui qui aurait fallu passer à trépas (un peu de poésie dans ce monde de brutes). Les problèmes s'enchaînent, et afin d'éviter un conflit à la CGT, Barney décide de donner leur retraite à ses anciens compagnons, qui sur le coup le prennent mal car il leur manquait une année d'annuités.
Puis, Barnie appelle son fournisseur en matière fraîche et va recruter des jeunots : un mec supra-intelligent capable de pirater des mots de passe outlook la main dans le froc, une bimbo aux poings de fer, mélange de Thatcher et Victoria Silvstedt, et enfin deux gros bourrins qui viennent de l'US Army, un qui a une crête et un autre dans le genre Nicolas Anelka. Bref à ce moment, on se demande si on a pas zappé sur Avengers.
Donc la fine équipe va buter Stonebanks, accompagné d'un vieux gouverneur à la retraite. Tout se passe comme prévu, Barnie & co butent un cartel entier avec deux pistolets à bille et Stonemachin est capturé vivant (un exploit vu le nombre de morts par minute). Sauf qu'évidemment, il est méchant le méchant, et il réussit à s'échapper en ayant dissimulé un GPS sur lui (le petit génie d'internet n'ayant pas pensé à brouiller les communications). Et là c'est la cata, tout le monde est kidnappé sauf Barnie qui s'en sort grâce à un plongeon digne de Tom Daley, 10/10 aux JO. Du coup, Barney se met en tête de libérer ses amis et décide d'aller se préparer sur sa base cachée aux US. Sur place, il recrute un hispano qui parle beaucoup, du genre Nelson Monfort mais qui bouffe des tacos. Et évidemment, il reprend son ancienne équipe, dorénavant syndiqués chez FO.
Tout ce beau monde s'en va libérer les jeunots, sauf que sur place, ils se prennent sur la gueule l'armée de machinstistan, qui latte largement celle des Nord-Corréens. Sauf que Barnie et ses amis ont des fusils à pompe et un scooter, ce qui évidemment change tout. Ils niquent les Caucasiens et Stonebanks, qui con comme un poireau décide d'aller se jeter dans la bataille au lier de rester au chaud à regarder l'Amour est dans le Pré. Bon, faut dire qu'ils reçoivent l'aide de leur chef qui manie l'hélico comme Maïté le hachoir électrique. Ça plus Schwarzi et un bridé, les mecs en face peuvent être 10 000 000 ils se font latter comme un café Starbucks. Du coup tout le monde est sauvé, les méchants sont morts, et surtout Barnie a pu placer SA punchline : "Je suis La Haye". Jean-Luc l'a très mal pris (a contrario de Brigitte).
Et pour finir, Barnie et ses potes décident d'aller vider les réserves de bières de l'Arkansas en allant fêter leur victoire. Les jeunots se font un karaoké, les vieux un bridge, tout est bien qui finit bien.