Expendables 3 par Laura Emilie
Je fais partie de ces gamins des années 80 qui ont grandi en regardant les films d’action mettant en scène les muscles de Stallone, Schwarzy et compagnie, et qui aujourd’hui encore prennent à un malin plaisir à revoir toutes ses pellicules bourrées d’adrénaline et de testostérone. Alors la saga “Expendables” fait partie de ces petits plaisirs coupables cinématographiques, on sait que ce n’est pas fameux mais c’est tellement délicieux. Mais, car il y a un mais malheureusement, c’est que ce troisième volet en fait peut-être trop, trop dans le casting surtout. Regardez cette affiche, elle donne le mal de crâne quand on voit le nombre d’acteurs “principaux” qui y figurent. Alors certes il fallait la base “Expendables” et un ou deux petits “nouveaux” (nouveaux anciens ou anciens nouveaux) comme Harrison Ford ou Mel Gibson, mais dans les acteurs de la nouvelle génération ils sont beaucoup trop nombreux et malheureusement il est dur de s’attacher à tous ces nouveaux personnages, comme il est parfois dur de savoir qui fait quoi. En plus ils souffrent sûrement de l’impatience du public à voir des scènes avec les “vrais” (ça commence à faire beaucoup de guillemets dans cette chronique), comme par exemple une scène WTF digne du second volet avec le mémorable personnage de Chuck Norris. Pour ce qui est de mon avis, les deux seuls personnages à tirer leur épingle du jeu sont ceux de Ronda Rousey, championne féminine de l’UFC et seule figure féminine du film, qui a droit à quelques scènes de combat vraiment jouissives, et le personnage d’Antonio Banderas, très drôle et dynamique, qui devient une version live du Chat Potté (je ne sais pas si c’est forcément un compliment, mais j’adore le Chat Potté). Dans l’ensemble, il y a quand même dans ce film beaucoup d’aspects négatifs, il faut bien l’avouer, comme le combat final qui n’est pas à la hauteur des espérances du public, l’affrontement Stallone / Gibson aurait dû être épique et finalement il retombe comme un soufflé. Au final on croise les doigts pour un quatrième volet un peu plus proche de l’esprit du premier, en espérant que nos papis continueront longtemps de faire de la résistance.