Le club des gueules cassées
D'un côté, il y a les bons. De l'autre, les méchants. Et, au milieu, un semi-méchant (ou "méchant malgré lui", comme aurait dit Molière), qu'on sent prêt à passer n'importe quand du côté lumineux de la force.
Et comment on reconnaît les méchants ? Parce qu'ils ont une sale gueule et des gros muscles (alors que les bons ont des gros muscles et une sale gueule, sauf Jet Li, mais il n'a pas vraiment un grand rôle là-dedans).
L'objectif du film, c'est de faire un divertissement pour mecs, pour vrais mecs, avec débordements de testostérone et amitié virile. Le résultat est à la hauteur des attentes : ça flingue, ça explose, ça poignarde, etc.
Alors, bien sûr, un scénario, faut pas trop y penser. Mais j'ai été plutôt agréablement surpris par l'humour du film. Entre autres, il faut signaler une scène qui pourrait devenir culte, réunissant Stallone, Schwarzy (le vrai) et Bruce Willis (et jouant de façon très drôle sur la rivalité entre l'ex-Rambo et l'ex-Terminator).
C'est incontestablement un navet, mais c'est, finalement, un bon divertissement si vous n'êtes pas trop difficiles.