Tout y est : culpabilité du héros, alcoolisme, défense de la propriété, armes à feu, valeurs familiales et rédemption finale
(dans la mort, évidemment).
De fait, le film s'avère assez prévisible de bout en bout et le côté spectaculaire suggéré par l'affiche est loin d'être au rendez-vous. On est plutôt dans le registre du huis-clos intimiste avec quelques excursions à l'extérieur (quelques plans de ville enneigée sympas, mais le village où se situe l'action fait terriblement studio).
En revanche les monstres, pompés sur ceux de The Descent, sont plutôt réussis... jusqu'à ce que le réal décide d'en filmer un en full frontal et qu'on réalise qu'il porte une sorte de caleçon blanc (!) destiné à masquer un appendice disgracieux qui pourrait pendouiller dans le champ. Au temps pour la suspension d'incrédulité.
Bon, je ne m'étends pas plus longuement, vous l'avez compris, ce n'est pas le film du siècle (on se fait poliment chier). En point positif, signalons la prestation de la jeune actrice, en sosie de Drew Barrymore dans E.T., qui s'avère très convaincante.