Souffle coupé
pas seulement pour ces paysages grandioses, selon l'expression consacrée, magnifiquement mis en valeur par le réalisateur - premier film - et la caméra de Du Jie (Wind Blast, No Man's Land ...) pas...
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le 4 août 2016
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Celui-ci laisse présager une épopée historique avec son cortège de stratégies brillantes et autres politiques.
Bah non. Il s'agit plus ou moins des débuts en médecine de Wu Youke (Feng Yuanzheng), personnage historique dont les études sur la virologie ont fait date. Le second personnage important est le général Sun Chuanting (Leon Dai). Tout cela sur fond d'épidémie décimant l'arme Ming et de vagues luttes contre des rebelles.
L'entrée de métrage est faite de courtes scénettes assez brouillonnes introduisant des protagonistes et des problèmes auxquels doivent faire face armée et population. Après, tout aussi confusément, le film se rend principalement dans un vaste camp militaire . Un vieux médecin consciencieux tente de guérir les soldats qu'il pense atteints de la fièvre typhoïde. Puis arrive Wu Youke et sa théorie d'agents pathogènes en suspension dans l'air. Parfois nous rendons visite à l'empereur qui comprend mal les demandes de nourriture et d'armements sa seule volonté étant le déploiement immédiat des troupes ; ou auprès des notables qui ne veulent pas lâcher leurs deniers. A d'autres moments nous avons à faire aux rebelles. Par-ci par-là aux relations entre les protagonistes et leur femme. Ou un petit bout de ceci ou de cela.
Le scénario (XieXiadong) est assez mal conçu (à mon avis bien sûr). Il survole ou brosse à gros traits des épisodes importants et le caractère de ses personnages et s'éternise sur des points mineurs, comme la découverte par le médecin de toute la population d'un village décimée par la maladie – très jolie reconstitution du village et maisons. Des scènes paraissent inutiles comme l'enlèvement du médecin, la présence de la femme du générale sur les lieux (venue faire ses dévotions à je ne sais plus qui en pleine campagne), l'incendie d'une bibliothèque, etc. Les relations entre le médecin et le chef des armées prennent de la consistance seulement vers la fin du film.
Ce que je retiens : une belle photographie de Younian Liu, des décors extrêmement soignés et réalistes. Pour le reste, bien qu'on comprenne les différents propos lancés pêle-mêle par ce métrage, il n'est pas très facile de savoir de quoi il veut traiter vraiment.
Quant aux acteurs ils jouent leur rôle.
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Créée
le 16 juil. 2016
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