« Pourquoi? »? C’est la question que je me suis posée tout le long de ma séance. Où souhaite nous emmener Mortenson ? Pourquoi le personnage du père est incapable d’évoluer ?
J’ai eu l’impression de rentrer dans l’intimité de la mémoire du réalisateur à travers ce film. Et pour cause: l’histoire est en partie autobiographique. J’ai réussi alors à justifier le manque d’intrigue et de développement des personnages. Il ne s’agit pas ici d’une fiction, mais d’un certain reflet de notre histoire familiale a tous, avec ses difficultés qui l’accompagnent.
Je ne me suis certes alors pas du tout plongée dans l’histoire, mais j’ai su apprécier la lenteur et la poésie des plans fixes de la nature. Pour ce qui est du drame en lui-même, ce père de famille n’a pas su m’émouvoir un seul instant, sûrement dû à ma répulsion pour le manque de réflexion et de capacité d’évolution de ce personnage.
Finalement, Falling est certes poétiquement juste, mais n’en « tombe » pas moins vulgaire dans ses dialogues et injustifié dans son histoire.