Un film qui ne met pas d'eau dans son Vin
Je n'attendais rien, mais alors absolument rien de ce film, d'autant que mes quelques souvenirs des précédents épisodes restaient noyés dans un brouillard opaque d'où s'échappait seulement le souvenir de petits culs moulés dans des bikinis taille 10 ans. Et j'ai pris une sacrée claque.
Alors, oui, évidemment, Vin Diesel joue comme une patate, sa gamme d'expressions étant réduite au strict minimum. Évidemment, le scénario accumule les incohérences comme une professionnelle de la rue Saint-Denis accumule les mycoses. Évidemment, l'ensemble est à peu près aussi crédible que la perspective de voir Dominique Strauss-Kahn devenir président de la république en 2012.
Mais tous ses points rédhibitoires ne sont que purs détails de pinailleurs face à ce constat sans appel: putain qu'est ce que c'est fun! Regarder Fast & Furious 5, c'est comme se retrouver dans un roller coaster de 2h, avec des fusillades, des courses poursuites, des punchlines à foison (The Rock qui lance "we don't sneak", bordel qu'est ce que c'est bon). Pas un moment de répit, tout est fait pour que le spectateur en prenne plein la gueule, du début jusqu'à la fin, les moments de bravoure s'enchaînent, de l'attaque d'un train lancé dans le désert à une baston The Rock / Vin Diesel, tout ça pour culminer dans un final qui vaut largement celui de True Lies dans le registre de la destruction de masse.
Le divertissement US à son meilleur.