Faustine et le Bel Été est un joli petit film français fraichement écrit et réalisé par Nina Companeez ... qui met en scéne (sur une jolie photographie Ghislain Cloquet et une musique de Chopin, Schumann, Tchaïkovski et Liszt) les fantasmes et les premiers émois sexuels de la jeune et jolie Faustine (jouée par la jeune et jolie Muriel Catala) une adolescente qui passe ses vacances chez ses grands parents, ou elle est fascinée par les voisins qui logent dans une grande maison bleue... parmi lesquels il y a Jean (joué par Maurice Garrel) le père des deux fils Joachim (joué par le très fade Francis Huster) et Florent (joué par Jacques Spiesser).... qui ont pour amies Camille (joué par la très jeune Isabelle Adjani) et Ariane (joué par la superbe Marianne Eggerickx) qui est attiré par Haroun (joué par Jacques Weber) un jeune immigré... Mais il y aussi Julien (joué par Georges Marchal), le frère de Jean... un homme assez mur qui devient l'objet de tout les fantasmes de la belle... Fille du scénariste Jacques Companeez (Casque d'or de Jacques Becker), Nina Companeez devint la collaboratrice de Michel Deville pour neuf films de 1960 à 1971 (les meilleurs du cinéaste)... avant d’être la réalisatrice de cette jolie petite comédie de mœurs qui se démarque du style qu'elle avait eu avec Michel Deville en optant pour un cinéma de la sensibilité qui refuse l'analyse des sentiments et en accordant une importance majeure aux senteurs, aux saveurs, aux effleurements et aux caresses... Pour incarner Faustine, la réalisatrice choisit Muriel Catala, qu'elle avait remarquée dans le Sauveur de Michel Mardore... aux cotés de la jeune actrice de dix huit ans, il y a deux autres actrices quasi débutantes... Isabelle Huppert qui joue un petit rôle au début du film et Isabelle Adjani qui avait seize ans au moment de la sortie de cette jolie petite comédie rempli de fraicheur et de finesse... ou on peut remarquer aussi Marianne Eggerickx une très jolie actrice aujourd'hui oublié qu'on a put voir par la suite dans des films comme L'Ombre d'une chance de Jean-Pierre Mocky, Comme un pot de fraises de Jean Aurel, ou Glissements progressifs du plaisir d'Alain Robbe-Grillet.

Eric31
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le 8 juin 2016

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