Je vais tout de suite être honnête, je ne me souviens plus trop des précédents films de la franchise "Fear Street" et en même temps, il faut dire qu'ils n'étaient pas bien marquants. Et ce n'est pas ce quatrième opus, réalisé par Matt Palmer qui va relever le niveau. Toujours adapté d'un roman de R. L. Stine, on reprend donc les codes du slasher mais cette fois fois sans fantastique ; le film affiche fièrement les films auxquels il fait référence, c'est-à-dire principalement des films d'horreur des années 80. Eh oui, c'est sympathique mais ce n'est parce-que le film fait un hommage au genre que les codes en sont forcément meilleurs aujourd'hui. Ce que je veux dire, c'est que le film ne cherche jamais à se réapproprier le genre pour créer quelque-chose de nouveau, comme "Scream" avait par exemple pu le faire, ici, il ne se contente que de transposer les codes du genre dans une histoire très "Netflixienne". En 1988, plusieurs reines de promo sont en compétition mais un tueur décide de les tuer une par une. Et pour le coup, ça s'arrête là, on joue la carte de la nostalgie, notamment avec une excellente playlist mais encore une fois, le film ne révolutionne jamais rien et ne cherche jamais à le faire. D'autant plus que les personnages sont très caricaturaux, on nous ressert par exemple l'énième Lolita malgré moi en héroïne, c'est-à-dire la nerd qui, quand elle devient populaire, laisse un peu tomber ses amis nerds qui lui en veulent. Mais ayant conscience de ce stéréotype tellement éculé qu'on ne fait que le survoler et, d'un autre côté, tant mieux. Mais du coup, que reste t-il de ce "Fear Street : Prom Queen" ? Eh bien qu'une sorte de mashup de slashers des années 80 avec une fin qui tombe à l'eau. Plaisant par moments mais surtout très oubliable.