Hongrois rêver
Douze ans avant la Chevauchée de bannis, le Hongrois Andre De Toth s'essaie déjà au western version film noir (à moins que ce ne soit l'inverse). Autant dire que pour le puriste que je suis, Femme de...
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le 9 janv. 2014
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Une des plus belles erreurs de casting du cinéma : Lake dans un rôle d’autorité. Comme demander à un flocon de neige d’éteindre les étoiles…
Si la mise en scène consiste à mettre en valeur la trajectoire et les enjeux de l’histoire, proposer une mise en place permettant de souligner et décrire parfaitement une situation, diriger au mieux les acteurs, adopter le rythme adéquat, ou savoir monter ses plans pour que les personnages n’aient pas l’air d’être des acteurs en train de jouer aux cow-boys ou aux Indiens, force est de constater qu’André de Toth a toujours été faiblard dans ce travail. Et c’est toujours pas ce film qui me convaincra du contraire…
Normal on me dira pour un borgne d’être incapable de foutre du relief là où il faut, mais d’autres s’en sont mieux sortis. Si le scénario, l’histoire, les dialogues, tout ça est correct, il suffit de quelques détails pour faire foirer un film. Là où André de Toth s’en tire particulièrement bien, c’est d’abord dans les mouvements de caméra, toujours justes et élégants, tout en restant invisibles ; et il se montre particulièrement habile dans les scènes vers la fin durant la nuit, avec ce jeu de chat et de souris, qui fait regretter quelque peu que le film ne tourne pas d’avantage au « noir ».
La vraie catastrophe en revanche, c’est la présence de Veronica Lake.
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le 22 oct. 2023
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