Drôle de spécimen ce Fireworks,jonglant entre fantastique et chronique adolescente,sans jamais approfondir ces deux facettes,mettant en scène une romance qui sort quasiment de nulle part,et une animation vraiment inégal,surfant sur le sublime, du dégueulasse,et du paresseux.
On était en droit d'en attendre un peu plus venant du studio Shaft et d'Akiyuki Shimbo quand on voit leurs productions esthétisées que sont les Kizumonogatari et les Monogatari en général.
La patte du studio est toutefois bien présente,ici il n'est pas question de rendre l'univers foisonnant de vie,mais au contraire de l'épurer afin d'en ressortir le principal,c'est à dire les personnages concernés,mais ici ça ne fonctionne pas très bien tant ces derniers semblent creux,et certaines de leurs actions totalement schizo.Il aurait peut être fallu supprimer la bande de zouaves du perso principale,ces derniers ne servent à rien si ce n'est peut être de faire avancer le scènar par le biais d'astuce narrative grossière. On oublie pas le fan-service (façon shaft) mais qui n'enraille ou ne dérange en aucun cas le visionnage.
Le fantastique et son imbrication dans le réel n'est pas aussi joliment traité qu'un Makoto Shinkai,mais permet de mettre en scène de jolie trouvailles visuelles,sans pour autant transcender le travail du studio jusqu’à présent.
Toutefois malgré ces boursouflures il y'a ce je ne sais quoi de wtf qui émanent de certains persos qui en dérangera certains et en ravira d'autres.Et malgré tout ce joyeux bordel il y'a quand même dans Fireworks de jolis sentiments,et quand même un petit peu de cœur.