5 raisons de voir FIVE


Pierre Niney: Excellent acteur qui arrive à switcher de film en films de genre en genres et qui tient le film sur ses frêles épaules. Personnage principal, moteur de la narration et forcément Niney bouffe littéralement ses comparses par son talent et l'épaisseur de son personnage.


Amitié: «Five» est une histoire basique d'amitiéS mais je ne peux pas en vouloir à ce film de vouloir se nourrir de ce sentiment entre 5 jeunes gens. Ça fonctionne assez bien même si c'est surtout l'amitié de deux personnages qui fait la saveur de ce long métrage, le personnage de Sam (Pierre Niney) et Timothée (François Civil) sont vraiment très présents à l'image et la promotion du film ne s'y est pas trompée...


Réalisation: c'est pas foufou, j'ai envie de dire c'est français!! Très télévision mais j'ai apprécié les quelques effets clipesques du film. Ça reste pauvre mais après le visionnage des «Visiteurs 3», ça passe très très bien. Difficile avec le scenario et le contexte très ancré dans le réel de faire des folies...


Musique: musiques «djeuns» qui colle parfaitement à la coolitude ambiante: rap US et électro. Ça renforce l'esprit fêtard de ces 5 amis d'enfance et ça justifie l'usage abusif de drogues et alcool dans leur aspect festif.


Rythme des blagues: l'humour c'est une histoire de rythme. Peu importe la qualité des vannes, si elles sont mal placées, le film perd automatiquement en rythme et intérêt. Dans «Five», cette notion est maîtrisée et appliquée à la lettre. Un chrono pourrait peut être confirmer mon idée..


5 raisons de ne pas voir FIVE


5, c'est trop!!!: Ok, le chiffre 5 est important jusqu'au titre du film, encore faut il bien développer chacun d'entre eux. Niney, le leader, ça fonctionne assez bien. Civil, Timothée, le teubé de l'équipe qui forme un bon duo avec Niney. Les 3 autres, déjà oubliés.... Julia, la seule fille de l'équipe, une sorte de garçon manqué mais maladroitement écrite. Pas besoin d’être grossière pour être au niveau des mâles de l'équipe. Nestor, le beau gosse métisse, plus silencieux, tu meurs... Et enfin Vadim, ah Vadim!!!


Le syndrome Adam Sandler: Igor Gotsman, réalisateur de «Five» mais également membre de nos 5 amis... Le beau rôle en fait: le seul en couple, le moralisateur, celui qui se mouille le moins et le plus chiant en fait. C'est un peu ce que j'appelle, le syndrome Sandler...


Le prisme parisien: encore une fois, c'est le provincial qui parle, un film français qui prend scène sur paris, dans des beaux quartiers touristiques avec une opposition très caricaturale avec la banlieue qui ressemble à Bagdad avec les personnages clichés qui vont avec... Un peu facile, les mauvais réflexes du cinéma français!!


Le caca, c'est rigolo: j'ai apprécié la rythmique humoristique du film mais certaines blagues sont vraiment, vraiment, très vulgaires. Le caca sur la palier du voisin, les blagues sur les odeurs à la «Visiteurs» et les dialogues portés autour du zizi. Un peu ça va mais au fur et à mesure, ça devient fatiguant et redondant.


Superficialité: le dernier film sur l'amitié que j'ai vu fut «Comment c'est loin» qui avait cette force d’être authentique et presque générationnel. «Five» n'a sûrement pas cette ambition mais j'ai senti le potentiel pour... si on occulte l'écriture de certains personnages presque inutiles, le rayonnement de Niney sur les autres acteurs et les blagues «doigts dans le nez».


A voir? Pour Niney, pour l'amitié, quelques idées de réalisation, une BO efficace et un humour bien reparti qui donne beaucoup de rythme à ce premier long métrage. Rien de plus logique pour moi que de mettre 5 sur 10 à ce... Five.

Anthony_Benguigui
5

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le 8 avr. 2016

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