Purgatory.
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Le métrage se pose en deux parties.
La première se veut une chronique, matinée d'humour, du quotidien de jeunes recrues des marines. Sous les cultismes hurlements du sergent instructeur, nous assistons à la lente déshumanisation des protagonistes du film. Leur quotidien est exposé froidement, sous une lumière blafarde, à travers la géométrie glaciale de Kubrick. Jamais, finalement, nous n'avons l'opportunité d'apprendre à connaitre les recrues.
La seconde partie du film, métrage de guerre plus classique, se déroule au Vietnam. Les jeunes recrues sont maintenant aguerries, transformées, nous partons avec elles à travers les décombres poussiéreux d'une ville en guerre.
Ce qui fait le lien entre les deux parties de l'oeuvre, c'est la lumière. Ce ciel uniformément gris, presque blanc. Cette impression d'être sous une lumière stérile de néons, même en extérieur. Cette sensation de poussière. Et bien entendu, cette maîtrise de l'espace qu'avait Kubrick, la mathématique froideur de ses cadres, toujours esthétisants. Cette froideur, ce recul quand à la situation, malgré la constante proximité physique avec les personnages, fait que j'ai trouvé difficile d'éprouver de l'empathie pour eux.
Si j'ai mis 7 étoile au film, pourtant, c'est surtout grâce à sa première partie, que je trouve plus aboutie. Les scènes aux Vietnam sont parfois excellentes ( la fin, surtout ), mais parfois assez médiocres. Notamment quelques ralentis d'un gout douteux.
Créée
le 29 juin 2016
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