N’ayant pas lu les mangas ni vu la série animée, j’ai regardé ce film sans parti pris ni attente. J’ai donc vu Fullmetal Alchimist sans espéré quoi que ce soit, sauf, peut-être, me divertir.
Dans l’ensemble, j’ai été moyennement séduit. Moyennement car tout ou presque m’a semblé bancal. Les décors déjà. Une sorte de paradoxe entre les personnages asiatiques et la physionomie générale de la ville (latine selon moi) qui m’a un peu bloquée. Les effets spéciaux qui sans être ridicules n’en sont pas moins moyens. Les jeux d’acteurs enfin qui eux ne sont pas moyens mains médiocres. Il faudra un jour que l’on m’explique pourquoi le cinéma asiatique se sent obligé de surjouer autant certaines scènes.
L’histoire n’est pas dénuée d’intérêt mais les éléments dont je viens de parler, la mise en scène et la photographie mise part (pas exceptionnelles voire scolaires sur certains points) me l’ont rendu fade : et pourtant, l’idée était sympa. Deux enfants alchimistes tente de ramener à la vie leur mère. Mais durant la transmutation l’un des deux frères, Alphonse, disparaît. Son frère, Edward, se jure de lui rendre son corps mais il y perd son bras et une jambe. Pour lui rendre une enveloppe charnelle et lui faire quitter l’armure dans laquelle il est enfermé, Edward part à la recherche de la Pierre philosophale. Une histoire un peu attendue…
Un ensemble moyen qui peine à convaincre…