Ne pas comprendre pour tout comprendre. Simplicité et complexité. L’histoire est assez simple mais les comportements transcrits sont complexes. La toute puissance au service des instincts, un trésor pour nos questionnements humains. On dirait une sorte de « jeu d’humanités », chacun entre en scène comme dans sa vie.
Et puis, voilà la lumière, la fête et tout se bouscule. Voilà l’amour.
C’est un rêve. C’est magique. Un film magique, avec une belle lumière, une folie joyeuse. On danse avec les personnages, on essaie de résoudre l’énigme « Gatsby ». On cherche à se divertir et puis on n’y arrive pas. L’histoire nous rattrape dans notre envol vers la fête. Plus de retour possible. Nous sommes happés par nos réflexions. Les humains de ce film évoluent avec leur environnement et fonctionnent en fonction de celui-ci. Mais parfois pas du tout. La lumière verte guide, appelle puis se laisse oublier. L’individualité de chacun se mêle avec la complicité de tous. Ils sont tous dépendants de leur environnement, pris au piège dans le passé du présent. Ils sont également dépendants d’une individualité qui les guide aveuglément vers ce que l’on appelle par moment, le destin. C’est une toile d’araignée gigantesque sans araignée au centre.
On pense, on ne s’arrête plus.
« C’est une belle histoire, mais pourquoi je pense ? »
Vient les questions :
Qui est réellement le personnage principal ? Existe-t-il vraiment ? Qui est qui ? Où se trouve la lumière ? Où se trouve l’ombre ? Est-ce que quelqu’un est caché ? Qui est le tout puissant ? Qui est l’humain ?
Il faudrait que je pense à lire le livre.