Sigourney Weaver, une dame du cinéma, choisit The Girl in the Parl pour interpréter le rôle d'une mère détruite suite à la disparition de sa fille de trois ans. Un rôle délicat, qui mérite une performance poignante et sincère, que Sigourney Weaver va brillamment interpréter. L'amour d'une mère de meurt jamais. Ni dans le temps, ni jamais. Julia aime sa fille Maggie de tout son être. Comme toute les mères, elle apprécie chaque instants passés à ses côtés. Pendant une journée ordinaire, Julia décide d’emmener sa fille au parc près de chez elle. Elle joue avec sa fille, rit, passe un bon moment, jusqu'au moment ou elle prépare son sac, et sa fille disparaît sans laisser de trace.
Seize ans passent, mais la douleur est toujours présente. La disparition de Maggie à profondément affecté Julia, qui ne peut se résoudre à tourner la page. Le simple mot ou la désignation « fille » lui font effet d'un coup de couteau en plein cœur. Julia souffre, depuis seize ans, et ce n'est pas prête de s'estomper. Son fils est sur le point de marier à la charmante Celeste, et Julia ne peut affronter cela seule. Maggie l'obsède, elle ne pense qu'a elle toute la journée. Et quand au discours de son ex mari annonce combien il est fier que Celeste devienne leur nouvelle fille, c'est l'anéantissement pour Julia.
Sigourney Weaver révèle un fois de plus son potentiel et met tout son talent pour faire de Julia, un personnage détruit. Rongée par le remord, la haine. L'espoir renaît pour elle lorsqu'elle rencontre Louise, qu'elle prend sous son aile. Mais il se pourrait bien que Louise, soit sa fille disparue seize ans plus tôt. Une jeune femme au passé trouble, qui n'a nulle part ou vivre, qui enchaîne bars sur bars. Ensemble, elles découvrirons ce qu'elle avaient tant envie depuis des années. Une mère qui prend soin d'elle pour l'une, et une fille à s'occuper pour l'autre. C'est une tension constante entre les deux jeunes femmes pour garder la tête hors de l'eau. Louise ne se préoccupait de personne à part elle et son demi-frère, et Julia, souffrante à l'intérieur, à besoin, même si elle le découvrira au fur et à mesure du film, de reprendre goût à la vie, et à la vie sociale. Recluse, divorcée, Julie à une vie simple, amère.
Madame Weaver offre une performance renversante, puissante, touchante, de cette femme au cœur en miette. D'un autre côté, Kate Bosworth, pleine de vie, active, détruit le sien petit à petit. Un cœur qui bat, mais pas de vie au sens propre du terme. On assiste à une évolution au long du film. Même si les événements du films sont dramatiques, durs, mais purement sincère, le dénouement du film est plein d'espoir pour nos deux personnages. Un espoir que l'on attendait depuis le début.
The Girl in the Park est inédit en France, devrait bénéficier d'un direct to dvd, mais quoi qu'il en soit, c'est un film plein de sentiments, poignant et sincère. Ce qui est narré dans le film, peut arriver à n'importe qui, la disparition soudaine d'un enfant, mais ce que le film décrit, c'est tout le deuil interminable qui suit. Comment arriver à passer à autre chose, comment ne pas retomber dans une spirale infernale, dans la douleur, la souffrance ? The Girl in the Park tentera d'apporter des réponses à ces questions.
