Aaah Loletta Lee, une icône cinématographique à l’aura érotisante pour toute une génération de fille et surtout de garçon. On pense aux adolescents mais également à certains adultes que la jeune femme ne devait pas laisser insensible, encore aujourd’hui. Une espèce de Phoebe Cates hongkongaise des années 80 et 90 franchissant, pour cette dernière décennie le cap de la nudité. Girls Unbutton en est un bel exemple. Exemple de la comédie légère sur les tribulations sentimentales et un exemple de légèreté quant à la nudité exposée.

Pour l’un de ses derniers long-métrage, Taylor Wong offre donc le portrait d’une jeune femme qui consigne dans un journal intime ses aventures amoureuses et… sexuelles (on notera l’emploi de la voix off pour exposer les états d’âmes de l’héroïne). C’est à un film érotique typique auquel on assiste, où toutes situations est propice à livrer son lot de scènes de sexe. Et lorsque nos personnages ne sont pas en pleins ébats, les corps sont livrés le plus souvent nus. Taylor Wong fait de cette expérience, une expérience enrichissante pour les yeux, d’autant plus que Loletta Lee est épaulée de Mikie Ng. Elle interprète ici une amie qui l’incite à être forte. D’ailleurs, cette séduisante actrice amènera une scène de chambre cocasse, où il en devient dangereux pour son partenaire de copuler avec elle. L’expérience à laquelle nous invite donc Taylor Wong, c’est avant tout la légèreté de l’entreprise. Girls Unbutton s’amuse de tout. D’une relation amoureuse avec un truand à celle partagée avec un homme politique (en filigrane se joue les questionnements autour de 1997, voir aussi tout une métaphore autour du bateau – comme une fuite – auquel Jenny fait référence). Le film n’est jamais sérieux, même si ce brave Elvis Tsui (personnage manga-esque), fidèle à lui-même connait une fin tragique.

Category 3 inoffensif, Girls Unbutton est une comédie érotique qui se tient. Elle irradie par la grâce qui touche ses actrices. Il faut dire que le film vaut surtout pour Loletta Lee et par extension Mikie Ng. On passe un agréable moment, même si ce softporn est quelque peu bancal et qu’on n’échappe pas aussi à du bla-bla sans grand intérêt.

(voir la peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2015/01/07/girls-unbutton-1994-taylor-wong-avis-review/)
IllitchD
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le 9 mars 2015

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