Gladiator par Gérard Rocher La Fête de l'Art

Maximus est un général romain plein de bravoure et de dévouement pour l'empereur Marc Aurèle. Il est aussi considéré comme un héros et ce statut se confirme après la sanglante victoire remportée contre les troupes germaniques. Commode, le fils de l'empereur ne peut supporter le prestige dont jouit Maximus auprès du peuple et encore moins auprès de son père. Son ambition et sa haine le pousse à faire arrêter Maximus afin de le faire exécuter. La barbarie pousse également Commode à massacrer la famille du général. Celui-ci parvient à échapper à ses tortionnaires, tombe sur un marchand d'esclaves et devient gladiateur. Les aventures et les combats se succèdent et la popularité de Maximus grandit de nouveau dans le pays. Petit à petit il peaufine sa vengeance et finira par la mettre à exécution.


Ridley Scott réussit une belle prouesse. Il parvient à produire un péplum jouissant d'une mise en scène particulièrement somptueuse et spectaculaire. Il est vrai que l'intrigue se prête particulièrement à la réalisation d'un film haletant et palpitant. En effet l'histoire est efficace, sans mièvrerie et les poncifs habituels à ce genre de cinéma sont évités. Aucun temps mort durant les 2h35mn. Nous voguons d'intrigues en batailles avec en prime de vrais morceaux de bravoure. Les scènes de guerre sont des plus réalistes et filmées avec une dextérité hors du commun. Le réalisateur a d'ailleurs eut recours à des moyens techniques et à des astuces révolutionnaires en utilisant l'image de synthèse afin de reproduire la foule. Ainsi, les combats de gladiateurs se déroulent devant des milliers de personnes et restent des scènes mémorables de cette production.


De plus ce film est magnifié par une photographie d'une rare qualité et de splendides jeux de lumières. Les personnages sont d'une grande crédibilité et l'on peut admirer la magistrale interprétation de Russell Crowe, splendide héros au tragique destin. Joaquin Phoenix et Connie Nielsen lui apportent une réplique des plus honorables. Il serait injuste d'oublier de citer Lisa Gerrard et Hans Zimmer pour la musique pleine de majesté qui contribue judicieusement au côté spectaculaire du film.


Voici donc une fort belle réussite cinématographique qui a amené à réconcilier un large public au genre du péplum que l'on croyait révolu à jamais.

Créée

le 1 nov. 2013

Modifiée

le 21 mai 2013

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