Pas touche à mon ozone !
Définitivement installé comme sauveur officiel de la veuve et de l'orphelin (la preuve, le gus arrive et repart sur fond de soleil couchant tel un lonesome cowboy), Gojira affronte cette fois...
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le 13 avr. 2014
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Je replonge au hasard dans la saga après l’excellente surprise de Minus One. On est évidemment dans un registre bien éloigné avec ce divertissement d’une folle générosité. Le film tire parti des expérimentations graphiques de l’époque (on nage alors en plein psychédélisme…) pour donner un vrai cachet plastique à ses combats dantesques. Ne lésinant pas non plus sur quelques emprunts au body-horror (avec un travail artisanal sur les textures et fluides qui force le respect), il fait constamment oublier la nature caoutchouteuse de ses créatures conçues avec amour. Il me rappelle qu’une réelle perspective de mise en scène sur de la matière concrète sera toujours plus flatteuse pour la rétine qu’une soupe numérique appréhendée sans point de vue. Un vrai plaisir même pas coupable.
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Créée
le 3 janv. 2024
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